Kyogo Furuhashi connaît un début cauchemardesque à Rennes alors que ses blessures refont surface
Le transfert de Kyogo Furuhashi en France a mal commencé, l’ancien attaquant du Celtic peinant à s’imposer à Rennes, qui lutte pour son maintien en Ligue 1.
L’attaquant de 30 ans a quitté la Premiership écossaise le mois dernier dans l’espoir d’aider Rennes à éviter la relégation, mais son adaptation a été tout sauf fluide. Peu après son arrivée, l’entraîneur Jorge Sampaoli, qui avait insisté pour son recrutement à 10 millions de livres sterling, a été limogé et remplacé par Habib Beye. Depuis, Kyogo s’est retrouvé en marge de l’équipe, n’ayant été titularisé qu’une seule fois depuis son départ du Celtic Park. Il a même été laissé sur le banc lors de la victoire contre Saint-Étienne la semaine dernière.
Beye lui a finalement donné une chance de se montrer lors du match du week-end dernier contre Lille, en le faisant entrer en jeu alors que Rennes était mené 2-0 et réduit à dix. Cependant, son retour sur le terrain a tourné au désastre puisqu’il a dû sortir après seulement quelques minutes en raison d’une blessure à l’épaule, un problème récurrent dans sa carrière.
Durant son passage au Celtic, Kyogo a souvent été gêné par des douleurs à l’épaule, et l’entraîneur Brendan Rodgers avait prévenu qu’une nouvelle rechute pourrait nécessiter une intervention chirurgicale et une absence de quatre mois. Rodgers avait déclaré :
“Il traîne ce problème depuis longtemps, même avant de rejoindre le Celtic. Il gère sa blessure, mais il arrive que la douleur revienne. Il pourrait opter pour une opération, mais cela l’éloignerait des terrains pendant environ quatre mois. C’est une décision qu’il doit prendre lui-même. Il a 29 ans, il sait ce qui est le mieux pour lui.”
L’entraîneur rennais Habib Beye s’est montré frustré par cette situation, car la sortie prématurée de Kyogo a laissé son équipe à neuf joueurs sur le terrain. Après le match, Beye a reconnu que ces coups du sort avaient compliqué la rencontre :
*”Les cartons rouges et les blessures ne nous aident pas, mais je ne veux pas m’en servir comme excuse. La blessure de Kyogo nous a obligés à changer notre système. À ce moment-là, nous avons eu un regain d’énergie, mais nos décisions dans le dernier tiers du terrain n’étaient pas toujours les bonnes. Nous avons manqué de précision et de poids offensif pour vraiment mettre Lille sous pression.
Jouer à dix était déjà difficile, mais à neuf, c’était encore plus compliqué. Malgré tout, j’ai apprécié l’état d’esprit de mes joueurs. Bien que dominés, nous avons montré une vraie envie de nous battre.”*
Alors que Rennes lutte pour éviter la relégation, la blessure de Kyogo tombe au pire moment, à la fois pour le club et pour ses ambitions de s’imposer dans le football français.
